La collection « Le Chant du merle », est dédiée à la Littérature du « Je », récits, témoignage, journal intimes, etc.
Avec Comme le souffle d'une étoile filante, Albert Strickler nous offre le 14e volume de son Journal perpétuel. Comme les précédents, celui-ci est sous le signe de la technique mixte quoique la poésie en occupe l'essentiel des jours, dont chacun est inlassablement célébré malgré les malgré.
Une période de ténèbres traversée en éclaireur ! Il s'agit du Journal 2020 qui intègre, entre autres le titre, Un Silence incandescent, Journal du confinement du 17 mars au 11 mai déjà publié à part.
Un recueil de poèmes trilingue qui a valeur de testament en alliant le chant des racines à celui de l'esprit universel!
C’est une longue histoire qu’Albert Strickler entretient avec son Journal intime. Des milliers de pages. De nombreuses publiées et d’autres inédites. Au titre des premières, celles parues au gré des saisons et les suivantes au rythme des années. Au quotidien, sans relâche. Comme en guise d’adoration perpétuelle.
19 avril J’entends un premier chant de coucou, mais j’ai beau tâter toutes mes poches, je ne trouve dans aucune le moindre sou. Sauf celui, votif, de mon âme qui brille tout au fond du puits de l’enfance comme l’œil humide d’un oiseau. 23 juin Hors du poème, tu n’es qu’un merle aphone.
20 maiPentecôte.Un bruissement de langues.Un bouquet de flammes.3 juilletNuit sur le mont des Oliviers. À la place du sable, le marchand de sommeil a mis dans sa besace le sel de l’insomnie.Dehors, les fusées au fusain des martinets jaillissent par grappes, qu’ils éraflent, reconstituent, éraflent. Leur obstination n’a d’égale que celle de la basse...
6 janvierDeux petites gamelles dans la nuit. Dans l’une je verse du lait ; la lune remplit l’autre. Le chat boit aux deux !6 novembre A ce qui dure préfère ce qui passeSeul l’éphémère est immuable
Un bonheur absolu de lecture ! Une magnifique leçon de vie !
Il y a dans mon sang plus d'atomes de joie que d'étoiles dans le ciel. Il y pétille plus de bulles d'or que dans un château d'eau de champagne. Un vibrant éloge de la vie au quotidien !
Albert Strickler semble étreindre le Temps toujours plus fort, allant jusqu’à le presser comme de grands tubes de gouache dont il étale les mille et une couleurs sur la palette des jours qui passent…
Journal de l’année 2014 avec en son cœur les pages de la résidence d’écriture effectuée dans la maison Jules-Roy à Vézelay, sur la colline éternelle.
Journal perpétuel, comme un éloge du rien somptueux au quotidien, un hymne à la vie !